Augmentation mammaire Paris

29 novembre 2019 Non Par angelique
Mediaslibres : À qui s’adresse l’opération d’augmentation mammaire ?
Docteur Riccardo Marsili : Cette intervention de chirurgie esthétique s’adresse aux femmes présentant un volume mammaire insuffisamment développé par rapport à leur morphologie. Ce manque de volume peut être du à une absence de développement de la poitrine depuis l’âge de la puberté. Elle peut de même correspondre à une diminution du volume de la poitrine consécutif à une maternité ce qui est fréquemment le cas. Précisons que les seins sont le symbole de la féminité. Une belle courbe de la poitrine donne une féminité épanouie, accentuée et surtout heureuse. Précisons aussi que la glande mammaire fait partie des caractères sexuels secondaires et contribue à l’effet de séduction de cette partie anatomique de la femme. Ce que l’on appelle la convoitise des yeux est souvent un objectif dans la mise en place d’une opération d’augmentation mammaire. En effet, les seins participent à l’épanouissement de la femme !  Si les modes se succèdent, la femme reste symbolisée par une belle poitrine. L’absence de développement mammaire ou son faible développement peuvent être sources de complexe, de renfermements et même de difficultés d’épanouissement personnel. C’est en cela que le chirurgien esthétique trouve sa motivation dans l’assurance de redonner de l’estime de soi à sa patiente.
Mediaslibres : Docteur Marsili pouvez-vous nous en dire plus sur les différents types de prothèses mammaires existantes ?
Docteur Riccardo Marsili : Pour une meilleure compréhension, il faut savoir que toutes les prothèses mammaires actuellement utilisées sont toutes constituées d’une enveloppe ainsi que d’un produit qui va remplir cette dernière. Ces prothèses permettent d’avoir une base pour donner une jolie forme à la poitrine. Précisons aussi que cette prothèse présente un aspect extérieur soit lisse, soit nano texturé.  Aujourd’hui, les deux types de remplissage autorisés sont le sérum physiologique et le gel de silicone. Les prothèses sont toutes aux normes CE (norme de la Communauté européenne). L’implant mammaire est dit prérempli lorsque le produit de remplissage a été incorporé par le fabricant de prothèse. Les différents volumes sont fixés par le constructeur de la prothèse. Chez les femmes venant à ma clinique, il y a d’abord un désir profond de développer leur féminité. Notre rôle est de conseiller au mieux pour définir le souhait avant de procéder à l’opération en elle-même.
Mediaslibres : Pouvez-vous nous parler des prothèses de silicone ?
Docteur Riccardo Marsili :Les prothèses préremplies de gel de silicone présentent l’avantage d’une grande malléabilité, proche de la souplesse naturelle du sein. La fermeté et la souplesse de ce type de prothèses donne souvent un résultat quasi imperceptible à la vue comme au toucher. Cependant, cet avantage peut être soumis à des inconvénients : la silicone est un produit non absorbable par l’organisme en cas de rupture, il existe un risque de voir le gel se répandre dans les tissus environnants. Il faut savoir que toute opération de chirurgie esthétique implique des risques à gérer et dans mon équipe les meilleurs spécialistes sont réunis pour gérer la sécurité des patientes selon les protocoles médicaux en France.
Mediaslibres : Comment placez-vous les prothèses mammaires ? On entend souvent parler des cicatrices dans les opérations d’augmentation mammaire, pouvez-vous nous en dire plus ?
Docteur Riccardo Marsili :: La prothèse peut être placée soit en arrière de la glande mammaire, soit en arrière du muscle pectoral dans un espace appelé dual-plane. Il existe plusieurs possibilités et les incisions qui vont permettre d’introduire les prothèses sont choisies au cour des séances de préparation. Chaque voie d’incision présente ses avantages et ses inconvénients. Après les avoirs énumérées avec la patiente, nous les envisagerons les unes après les autres en nous attachant à décrire leurs indications respectives. Le choix de l’incision n’est pas prédéterminé, il ne peut se réaliser qu’après un examen clinique complet. Une opération d’augmentation mammaire demande beaucoup de préparation pour que toutes les règles de sécurité soient appliquées. Le choix du lieu de l’incision dépend donc de différents facteurs :
  1. Le souhait de la patientèle.
  2. La préférence du chirurgien esthétique.
  3. Le type d’implant.
  4. La localisation de l’implantation prothétique.
Je vous propose de passer en revue ces différentes voies :
La cicatrice sous-mammaire :
Le principe consiste à réaliser une incision qui sera située dans le futur sillon sous-mammaire. C’est-à-dire qu’il s’agit de camoufler la cicatrice permettant d’introduire la prothèse dans un pli, donc une zone d’ombre. En utilisant des implants mammaires gonflables au sérum physiologique, la cicatrice peut être réduite à environ 4-5 cm de longueur. Classiquement, cette incision est située à la verticale de la plaque aréolo mamelonnaire, à environ 6 à 8 cm au-dessous. Elle sera placée en moyenne à 1 cm au-dessous du sillon sous-mammaire actuel afin de prévenir l’ascension de dernier lors de l’augmentation mammaire. En effet, la mise place de la prothèse entraîne non seulement une augmentation du volume mammaire, mais aussi une augmentation de la projection vers l’avant, donc une ascension du sillon sous-mammaire il faut le savoir. Par cette voie, l’implant peut être situé en rétro glandulaire ou en rétro pectoral. La perfection n’étant pas de mise dans le cadre de la cicatrisation cutanée cette voie présente aussi des inconvénients : cette cicatrice peut migrer sur le sein, notamment si elle a été mal positionnée par rapport au volume mammaire ou lors de la création de la loge.
La cicatrice autour ou dans l’aréole :
Les cicatrices autour de l’aréole sont très variées et se rapportent à toutes les incisions touchant la plaque aréolo-mamelonnaire. Il s’agit des voies dîtes hémiaréolaires inférieures, des voies nommées périaréolaires inféro-internes, des voies dîtes transaréolaires en V ou encore en W, des voies appelées transmamelonnaires.
La voie hémiaréolaire inférieure :
Cette voie permet d’aborder la loge rétroglandulaire soit par voie directe à travers la glande, ou par voie inférieure après avoir réalisé un décollement sous-cutané jusqu’au pôle inférieur de la glande mammaire. Par cette voie, l’implant peut être situé en arrière de la glande et en arrière du muscle pectoral. L’incision est dissimulée à la jonction de la peau du sein et de la PAM pigmentée ; il est utile de la réaliser 1 mm en dedans de la zone pigmentée afin d’éviter l’aspect trop régulier d’une cicatrice située à la jonction des différentes pigmentations. Le travail chirurgical est plus complexe dans le cadre d’une prothèse de faible diamètre et la rançon cicatricielle moins facile a dissimuler. Il est possible d’observer une dépigmentation de la cicatrice qui pourra être corrigée par un tatouage médical secondaire. La rançon cicatricielle lors de l’abord transglandulaire peut également entraîner une cicatrice glandulaire pouvant parfois semer le doute quant aux explorations radiologiques de la glande mammaire. Tout contrôle effectué par un radiologue expérimenté permettra de résoudre ce problème dans le cadre de la surveillance mammaire ; l’avènement de l’utilisation de l’IRM éliminera les doutes potentiellement évoqués sur une mammographie conventionnelle. Si une perturbation transitoire de la sensibilité tactile ou érogène de la PAM peut être retrouvée en postopératoire ; celle-ci recouvrira la plupart temps son potentiel au détours des suites opératoires.
La voie transaréolaire et la voie transmamelonnaire :
Leur principe consiste à contourner le mamelon lors de l’incision. Leurs inconvénients et leurs avantages sont calqués sur ce de la voie périaréolaire. La voie transmamelonnaire permet dans le cadre d’hypertrophie mamelonnaire, de réduire le volume celle-ci.
La cicatrice dans le creux sous le bras :
Elle est réalisée par une incision verticale, soit par une incision horizontale dans un pli naturel de l’aisselle. La dissection peut être réalisée à l’aveugle ou bien sous contrôle endoscopique. L’accès à la région rétropectorale est immédiat et permet un décollement dans le bon plan. Cette voie d’abord présente quelques risques, notamment d’asymétrie de pose des prothèses, car le contrôle est plus complexe, car situé plus loin du site incisionnel. Et même s’il parait intéressant d’agir à distance d’un point de vue esthétique, le risque d’utilisation de cette voie demande un dialogue bien établi entre le chirurgien et sa patiente. Cette voie reste très intéressante par l’absence de cicatrice sur votre sein.
Mediaslibres : La prothèse doit-elle être mise devant ou derrière le muscle pectoral ?
Docteur Riccardo Marsili : C’est lors de l’examen que le chirurgien doit décider en fonction de la forme des seins, de placer la prothèse en avant ou en arrière du muscle pectoral. Schématiquement, la position idéale étant rétro-musculaire pourra camoufler au mieux la prothèse. Précisons aussi que dans les situations de seins lourds voir tombants, il peut être obligatoire de positionner la prothèse en avant du muscle pour aider la projection du sein de manière équilibrée et esthétique.
Mediaslibres : Le mot de la fin ?

Docteur Riccardo Marsili : N’hésitez pas à revenir sur notre site internet, une amélioration est prévue et cette dernière va rendre le monde de la chirurgie esthétique encore plus facile à comprendre.

Interview accordée à but informatif pour les lecteurs et lectrices de Mediaslibres.com

En savoir plus :
Docteur Riccardo Marsili
225 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
https://www.riccardomarsili.fr/differentes-techniques-daugmentation-mammaire/